Restructuration du groupe Barrière : FO pleinement investie dans la défense des salariés

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Monsieur G
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Restructuration du groupe Barrière : FO pleinement investie dans la défense des salariés

Message non lu par Monsieur G » 06 juin 2021, 17:52

Restructuration du groupe Barrière : FO pleinement investie dans la défense des salariés

Le groupe de casinos, qui a engagé fin 2020 une restructuration avec la suppression de 180 postes et d’acquis pour l’ensemble des salariés, voit cette mise en œuvre entravée par des décisions administratives et judiciaires favorables aux salariés. FO appelle à "une sortie de crise négociée".

Après plus de six mois de fermeture administrative en raison de la crise sanitaire, les casinos français ont rouvert partiellement leurs portes depuis le 19 mai, avec une jauge de 35 % de visiteurs et uniquement pour les machines à sous et jeux électroniques. Mais cette reprise se fait dans un contexte très particulier pour le numéro un du secteur, le groupe familial Barrière (26 casinos, 14 hôtels de luxe en France, 120 restaurants) qui a vu, depuis avril, les décisions, de nature judiciaire et administrative, tomber dru, et entraver le plan de restructuration engagé fin 2020. Condamnation sur la proratisation du 13e mois, refus d’homologation du plan social de son plus gros établissement français à Enghien-les-Bains (Val-d’Oise) visant 69 suppressions d’emplois (11 % des effectifs) : toutes sont favorables aux intérêts des salariés.

Cette convergence de décisions ne surprend pas Jean-Christophe Tirat, secrétaire fédéral au titre de la section Casinos & Clubs de jeux de la FEC-FO. " FO a toujours indiqué en amont de ces projets inacceptables, qu’ils représentaient un risque, tant ils étaient montés à la hâte, et non conformes aux accords conventionnels applicables et à l’état de droit", rappelle le représentant du premier syndicat du secteur, qui dénonce " l’effet d’aubaine de la crise sanitaire" et " une restructuration opportuniste". Elle vise la suppression de 180 postes, au total, mais aussi d’acquis pour les 6 000 salariés.

"L’unique raison pour laquelle le groupe a décidé de suspendre les droits des salariés, tout en procédant à des licenciements de masse, c’est pour faire des économies... alors que les salariés, en chômage partiel depuis fin 2020, ne génèrent pas de coûts !", dénonce le militant. Le groupe a motivé sa décision par la chute de son chiffre d’affaires 2020 (665,8 millions d’euros), en baisse de 27 % comparé à 2019. Après avoir obtenu 120 millions d’euros de liquidités via deux prêts garantis par l’État, il en a négocié un troisième, en avril, de 50 millions d’euros.

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